Boucar Diouf est arrivé au Québec en 1991 pour y faire des études supérieures. Puis il a enseigné durant 8 ans la biologie à l’Université du Québec Rimouski. S’il a su se faire connaître, c’est grâce à sa science de l’humour.
Une carrière de chroniqueur et d’animateur radio.
Depuis 2007, Boucar Diouf propose au public québécois un humour sage rempli d’autodérision. Nous avons pu découvrir l’humoriste et animateur sénégalais sur plusieurs chaînes de télévision : en tant que co-animateur dans l’émission « des Kiwis et des Hommes » sur Radio-Canada; « Africologie » et « Drôles de cultures » sur TV5 ou encore « Océania » sur la chaîne Explora. Il a également été chroniqueur aux émissions « la Fosse aux Lionnes » et « Bazzo » sur Télé Québec.
Source: https://www.youtube.com/watch?v=rlf6
Boucar Diouf a su faire également sa place en tant qu’animateur radio sur la première chaîne de Radio-Canada. Vous l’avez peut-être entendu sur « l’Accent c’est les autres » ; « Mon père vient de plus loin que le tien » et « ma grand-mère disait ». Depuis 2014, il y anime l’émission hebdomadaire « La nature selon Boucar » où l’humoriste sénégalais s’inspire de la nature pour comprendre les rapports entre les humains.
Source: https://www.youtube.com/watch?v=r1gfFBmBcXo
Certains le croient animateur, d’autres conteur. Boucar Diouf dit de lui-même qu’il est raconteur d’histoires humoristiques. Il partage en effet avec son public toutes sortes d’anecdotes, parfois des réflexions sages. Ce poète aime les mots et il les manie avec une grande habileté.
Un biologiste devenu humoriste
Après le succès de son spectacle « Pour une raison X ou Y » qui a obtenu deux nominations au Gala les Oliviers (cérémonie annuelle honorant l’excellence de l’humour québécois), Boucar Diouf revient avec sa nouvelle production « Magtogoek ou le chemin qui marche ». « Magtogoek » c’est le nom que les Algonquins avaient donné au fleuve Saint-Laurent avant l’arrivée de Jacques Cartier.
C’est un voyage historique sur un flot d’humour et de science que nous raconte Boucar Diouf. Il se confie sur sa propre découverte de l’Amérique et son amour pour le majestueux fleuve Saint-Laurent dont les eaux coulent désormais dans ses veines.