L’incroyable vie en Musique d’Emmanuel Jal

Emmanuel Jal est un artiste extrêmement talentueux. Pourtant la vie ne lui a pas toujours sourit. Victime de la guerre au Soudan du Sud lorsqu’il était enfant, il ne connaissait pas l’ampleur que la musique jouerait sur sa vie.
Nous aimerions partager son histoire avec vous, telle que racontée à travers sa musique.
La musique a été sa porte de secours, un moyen sortir de la pauvreté et de la violence, de guérir et de se reconstruire après tout ce qu’il a vécu en tant qu’enfant-soldat.
« C’est la raison pour laquelle je me suis mis à la musique. J’en faisais pour m’amuser. Je ne savais pas que ce serait quelque chose qui m’ouvrirait plus de portes, ou qui deviendrait une guérison ou une thérapie. » – Emmanuel Jal
Sa thérapie, il l’a fait à travers le titre « Yei » de l’album The Key :
Mais avant sa réussite, il a dû passer par des périodes difficiles.
Au cours de son enfance, Emmanuel Jal a perdu deux mères : toutes deux sont décédées sans savoir que lui, a survécu. Il fait son deuil dans cette chanson « See me Mama » de l’album qui porte le même nom, parlant à sa mère biologique et rendant hommage à sa mère adoptive. Il chante notamment : « J’aimerais que tu puisses me voir, maman, après tout ce drame. Ma honte s’est transformée en honneur. L’horreur et le traumatisme ont disparu”
De même, sa survie le hante et le culpabilise : il le chante clairement dans « We fall », un titre en collaboration avec McKenzie Eddy : « J’ai été témoin de tellement de morts. J’ai vu tant de gens mourir. J’avais l’habitude d’entendre les morts me parler : les enfants qui étaient morts il y a longtemps me disant ‘Emmanuel, ne nous oublie pas. N’oublie pas de raconter notre histoire.’ »
Ainsi, il a toujours essayé d’inspirer les jeunes à devenir des citoyens du monde. Il utilise son don pour la musique comme moyen de faire passer son message de paix. Et il a réussi à constituer une équipe impressionnante pour sa cause : Alicia Keys, George Clooney, Peter Gabriel, les aînés Kofi Annan, Jimmy Carter, Sir Richard Branson, Fernando H Cardoso et Anna Gabriel (directrice). Ils figurent notamment dans le clip de « We want Peace »
C’est un appel à la fin de tous conflits qui touchent les innocents. “Je cherche des gens qui cherchent la paix” comme il le chante si bien.
Finalement, pour lui, l’activisme est une responsabilité. Il sent le besoin de faire quelque chose, de parler, de rapper, afin de rendre le monde meilleur. On peut le ressentir dans « Warchild » lorsqu’il dit « Soyez la lumière, l’amour, le pont de la démocratie pour ceux qui cherchent la paix. Le pardon est un libérateur puissant. »
Enfin, il met ses paroles en action par la création d’une ONG appelée « Gua Africa » pour soutenir l’éducation en Afrique de l’Est. La campagne de fond « Lose to Win » fait notamment l’objet d’un de ses titres de musique.
Dans cette campagne de financement, Emmanuel Jal organise une série de dîners intimes, soit chez les gens, soit dans des lieux publics, afin de recueillir des fonds pour sa campagne.
Emmanuel Jal est un des artistes de la 14 édition du Festival de Musique FEF. Il va notamment se produire pour le Grand Spectacle Afro-Caribéen, le samedi 28 septembre 2019. Les billets sont maintenant en vente pour la modique somme de $30. En apprendre plus ici.